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La fille de jade tisse et lance la navette – Forme des 10 Yang

« La fille de jade tisse et lance la navette » renvoie aux travaux de Marcel Granet sur la Chine ancienne. Le sinologue évoque en effet le travail de tissage des femmes réalisé à l’intérieur tandis que les hommes travaillaient aux champs à l’extérieur. À certains moments de l’année, les groupes – yin et yang – se réunissaient et se mélangeaient tel un symbole tai chi vivant. La fille de jade tisse et lance la navette fait également écho au conte chinois « Le Bouvier et la Tisserande« .

Ce symbolisme des femmes tissant les fils de la vie est relativement universel. En effet, dans la mythologie grecque, les Moires tissent les fils du destin. Chez les Romains, ce sont les Parques. Dans la cosmogonie nordique, ce rôle est dévolu aux Nornes. Les Nornes vivent sous la protection d’Yggdrasil , l’arbre monde situé au centre du cosmos.

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La fille de jade tisse et lance la navette : introduction

Ouvrir, prendre la balle, déplacer le pied latéralement. La main la plus basse monte à hauteur du visage pour se protéger, l’autre main est en face de l’épaule et se prépare à pousser. La paume de la main la plus haute est tournée vers l’intérieur tandis que  l’autre paume est tournée vers l’extérieur. Transférer progressivement le poids du corps sur l’autre jambe. Le bras qui protège écarte l’attaque vers l’extérieur tandis que l’autre main pousse. L’élève pousse en face de lui à hauteur de son épaule. Le coude est lâché vers le bas. Le bras reste légèrement plié. Les erreurs courantes sont de pousser à côté de soi ou/et de pousser trop haut ou trop bas. Beaucoup de débutants ont tendance à tendre complètement le bras qui pousse. La main qui protège s’écarte suffisamment de manière à ne pas se trouver en face des yeux.

La fille de jade tisse et lance la navette : compléments

Lorsque l’on pose le talon au sol, la cheville et le genou restent souples. En position finale (pas de l’arc), la jambe arrière reste légèrement pliée. Le pratiquant qui raidit sa jambe arrière creuse dans le bas du dos. C’est l’une des zones les plus fréquentes de blocage de l’énergie. Son enracinement est également moins bon. Le cercle de protection est proche tandis que le cercle du bras qui pousse est plus grand de manière à pouvoir entrer dans l’espace du partenaire. L’étudiant plus avancé s’applique à ressentir les deux spirales inverses et complémentaires dans les bras. Lorsque le mouvement devient plus aisé et plus unifié, l’adepte ajoute le travail de la respiration, du regard et de la conscience.

Je fais souvent pratiquer, quelque soit le niveau, un nombre élevé de répétitions. Dans un premier temps, les différentes parties du corps se coordonnent. Puis, dans un deuxième temps, l’accent est mis sur la perception de la circulation du souffle. Dans un troisième temps, on laisse se mouvement se faire. Certains rentrent ainsi dans un état de plénitude. Le temps se suspend et l’on entre en communion avec son environnement.

Pour approfondir

Crédit photo : Almereca