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Séparer la crinière du cheval sauvage Chen

Séparer la crinière du cheval sauvage Chen

Dans ce mouvement, les déplacements se font en glissant le pied. Nombre de mouvements des arts internes se réfèrent à des animaux. C’est une manière de nous faire prendre conscience dans un premier temps des forces qui nous animent. Dans un deuxième temps, la pratique vise à les réveiller et à les activer. Dans un troisième temps, il s’agit de les apprivoiser. Ce mouvement peut être vu comme une invitation à canaliser notre puissance intérieure. Encore aujourd’hui, nous évaluons la puissance de nos voitures en nombre de chevaux.

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Description

  • ouverture
  • passer le poids du corps sur la jambe droite en décollant le pied gauche, paume droite à hauteur de l’épaule (le bras droit forme un cercle), la paume gauche se prépare à piquer
  • glisser le pied gauche doucement sur le sol puis passer en pas du cavalier à gauche en écartant une attaque avec la main gauche et en piquant à hauteur de la gorge
  • transférer le poids du corps à droite en décrivant des mouvements circulaires avec les mains
  • se tenir debout sur l’autre jambe afin d’enchaîner avec la même technique de l’autre côté
  • fermeture

Compléments

Lors du mouvement piquer : le pied, la main et le regard sont dans la même direction. Le regard du débutant suit le mouvement. L’élève avancé synchronise le mouvement de sa main agissante avec son regard. L’intention de l’adepte est la source de son mouvement. Le regard précède donc le geste d’une fraction de seconde. Les neuro-sciences ont confirmé le ressenti des anciens maîtres qui avaient perçu que leur oeil décrit la trajectoire du geste dans l’espace juste avant que celui-ci ne se fasse.

Lors du pas glissé, c’est le pied qui palpe le sol afin de glisser doucement dessus. Ce mouvement se fait en conservant le poids du corps sur le pied d’appui et en fléchissant celle-ci. Les premières études connues sur les effets du tai chi chuan sur la santé ont porté sur la problématique des chutes pour les personnes âgées. Ces études ont mis l’accent sur le fait que le tai chi chuan développe une capacité de proprioception dans le pied et dans la cheville tout à fait extraordinaire.

Certains chercheurs ont émis l’hypothèse qu’il en était peut-être de même concernant la proprioception au niveau du genou. Les études restent à faire. Notons également l’image utilisée par les maître anciens dans l’étude des mains collantes. Ils comparaient les mains et les avant-bras des débutants à du bois mort. Lorsque les pratiquants progressaient, ils parvenaient à se détendre, à s’ouvrir, à percevoir (à faire circuler l’énergie), le corps entier redevenait alors vivant.