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Séparer la crinière du cheval sauvage

Séparer la crinière du cheval sauvage

Séparer la crinière du cheval sauvage est la troisième des 8 techniques fondamentales. Le pratiquant habitué au style Yang ou Wu de tai chi chuan découvre l’aspect plus compact du Wuhao. La sphère dans les bras dans la posture finale est plus petite. Par conséquent la base – le pas de l’arc – est également plus « resserrée ».

Description

  • S’installer en wuji et ouvrir.
  • Prendre la balle.
  • Avancer vers la gauche en conservant la balle.
  • Transférer le poids du corps sur la jambe gauche en séparant les mains.
  • Pivoter, se retourner et effectuer la même technique de l’autre côté.
  • Effectuer le nombre de répétions souhaitées.
  • Clôturer et revenir en wuji.

Compléments

Si les mouvements sont plus petits que dans d’autres styles, ils ne sont pas pour autant étriqués. L’ouverture intérieure est aussi importante sinon plus.

Avec les débutants, je répète le mouvement « séparer la crinière du cheval sauvage » du même côté. Nous prenons, par exemple, la posture « pas de l’arc » à droite. Nous séparons les mains en transférant le poids de la jambe gauche sur la jambe droite. Sans changer de posture de pied, nous revenons à la posture initiale : nous remettons donc le poids du corps sur la jambe arrière en réunissant les mains (prise de balle). Cette approche permet de percevoir rapidement la trajectoire et la dynamique du séparer.

Lorsque nous sommes familiarisés avec les deux côtés du corps, nous alternons la droite et la gauche. L’alternance permet de bien comprendre les différentes phases du mouvement :

  • rassembler l’énergie lors de la prise de balle (fermeture du bassin et de la poitrine)
  • ouvrir le corps (étirement de la colonne vertébrale, légère expansion de la balle)
  • étendre/projeter l’énergie lors de la séparation des mains.

Le mot « technique » est pris dans le sens de la « technè » grecque. Les 8 techniques développent une manière de faire efficace et consciente fondée sur un savoir rigoureux. Pour les stoïciens, la technè est une  » manière d’être créatrice de chemin ». Nous sommes proches par conséquent des notions de « gong fu » et de « dao ».