Le coq d’or se tient sur une patte Wu stimule l’équilibre. La base d’appui se réduit à une plante de pied. Cette technique prépare le coup de pied qui sera encore plus exigeant sur différents plans.
Le coq d’or se tient sur une patte Wu : description
Démarrer avec le mouvement d’ouverture suivi de la prise de balle. Les deux mains exécutent ensuite un mouvement inverse, tout à fait complémentaire. L’une descend, paume vers la terre et l’autre monte, paume vers le ciel. La main basse termine à hauteur de l’ombilic tandis que l’autre se trouve légèrement au-dessus de la tête. Les deux bras forment des arcs de cercle. Le mouvement des bras se synchronise avec une petite extension de la jambe d’appui accompagnée d’une montée de l’autre genou. Le pratiquant se familiarise avec chaque côté avant d’alterner.
Le coq d’or se tient sur une patte Wu : compléments
L’enseignant veille à ce que le geste ne soit pas forcé. Ce n’est pas la hauteur à laquelle on monte le genou qui compte mais plutôt la manière dont on le fait. L’axe des hanches ainsi que celui des épaules reste parallèle au sol, c’est-à-dire horizontal.
L’élève imagine que la main basse s’appuie sur un tabouret haut. L’élévation de l’autre main est connectée à l’étirement de la colonne vertébrale. Ces deux actions se renforcent ainsi mutuellement. L’élève perçoit en outre une autre connexion entre le coude et le genou qui monte. À certains moments, il a l’impression que son coude tire son genou. À d’autres, c’est plutôt le genou qui pousse le coude.
Le poids du corps est réparti équitablement sur toute la surface du pied d’appui. Le genou de la jambe d’appui reste souple. Lorsque le pratiquant parvient à poser son regard à l’horizon et à se détendre, l’équilibre devient beaucoup plus aisé.