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Solo- Poèmes et encre – Carolyn Carlson

Solo – Poèmes et encre est une oeuvre de Carolyn Carlson aux Éditions alternatives. Ces poèmes illustrés témoignent de la puissance dépouillée de la danseuse-chorégraphe. Ces micro gestes cristallisent des moments insaisissables. Germes de danse à venir, ils nous entraînent dans un univers de beauté emprunt de spiritualité. A l’âge de 23 ans, Carolyn Carlson découvre les traditions orientales et leur pratiques gestuelles. Cette période sera déterminante dans son approche du mouvement. Lors de ma première rencontre avec elle en 2011, elle évoque sa manière d’induire le processus créatif : « Je me vide et je deviens la danse ».

Solo -Poèmes et encres - Carolyn Carlson

Solo

Je vois en toi, comme un rêve magnifique, s’effilochant, qui s’éveille à l’aube, en brumes matinales. Ton coeur est le calice, que je porte en mon ventre p. 14.

Les idées naissent, comme des oiseaux, et des nuages qui volent et se dispersent, en d’autres de nos métamorphoses p. 16.

Chacun d’entre nous, baigne dans une lumière, dissimulée, à ceux qui en refusent, l’accès p. 28.

Observe les étoiles, en cette nuit radieuse, abandonne les plaintes, des airs tristes p. 32.

La mort, démêle, le Soi, du Moi p. 36.

Tous regardent chacun, mais personne ne regarde l’autre p. 38.

Le vent souffle, la rivière coule, la vague se brise, le sage se centre, le flux du vide qui s’emplit, le vide qui revient p. 40.

Voir dans toute chose ce qui est réellement

Si l’autre ne parvient plus à briller, l’aideriez-vous à passer le pont, l’aideriez-vous à franchir la route, l’aideriez-vous à traverser, les temps évaporés. Et si vous pouviez aider, une âme à retrouver sa route p. 44.

Je chéris ce pont, qui nous relie, la réalisation n’est plus, l’amour. L’amour n’est, ni émeraude, ni rubis, ni diamant, mais une pierre brute, qu’on remarquerait à peine, dans les sables p. 50.

La solitude est, comme une chute, à travers des cieux profonds. Elle ramène, au rappel du Soi, miroir de l’originel p. 54.

Vivre avec la musique du monde, où personne ne parvient à rattraper son ombre sans brûler les contours délicats, de la connaissance de, Soi p. 56.

Nous appartenons à la voûte des cieux,… derrière nos noms terrestres p. 60.

Seul l’amour est l’immense énergie

Prends soin de l’autre, durant tes voyages. Les eaux viendront à tes portes, elles balayeront les terres et les maisons, et les corps et les prières. En cet instant, on se reconnaîtra, dans l’âme de l’autre, dans les yeux de l’autre, dans les derniers mots de l’autre p. 68.

Les étoiles retentissent, de leur éclat. Écoute p. 72.

La manière dont je veux, que tu sois ici, ne ressemble à rien de connu p. 78.

Solo : La force m’emplit, je me vide de moi-même, pour ne devenir, que ce qui est mû, par l’univers p. 86.

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