Séparer la crinière du cheval sauvage Wu est la troisième technique dans la série des 8 techniques fondamentales. Cette approche permet donc d’étudier chacune des 8 techniques principales en prenant le temps de les comprendre, de les sentir, de les mémoriser avant de les combiner dans un enchaînement très simple.
Séparer la crinière du cheval sauvage Wu : description
Débuter avec le mouvement d’ouverture suivi par la prise de balle. Déplacer un pied latéralement. Amener ensuite le poids du corps au milieu. Les deux paumes des mains sont très proches. Elles se font face à hauteur de la poitrine. La poussée sur la jambe et l’inclinaison du tronc provoquent en fait la séparation des mains. Ce geste peut être effectué quelques dizaines de fois d’un seul côté avant de passer au même travail de l’autre côté.
Séparer la crinière du cheval sauvage Wu : compléments
La répétition d’un même geste dans la lenteur en cherchant la continuité est un outil formidable pour éveiller et accroître la conscience du corps. Comme je l’ai montré, cette démarche va de pair avec un accroissement de la conscience par le corps. De façon inhabituelle, le regard ne suit pas la main agissante. Au contraire, il se trouve dans le prolongement de la main la plus basse.
L’intitulé des mouvements n’est pas anodin. Les images en rapport avec la vie quotidienne et avec la nature sont un moyen très efficace pour stimuler différents types de perception et de liens.
Cette pédagogie structurée et structurante n’est pas propre au tai chi chuan. C’est d’ailleurs la grande faiblesse de cet art merveilleux. J’ai vu trop de pratiquants abandonner sans avoir réellement goûté aux bienfaits du tai chi chuan. Grâce aux répétitions des « fondamentaux », l’élève est en confiance. Il se sent et se voit progresser. La pédagogie utilisée est le résultat de plusieurs décennies de pratique d’un enseignement traditionnel familial éclairé par des approches scientifiques contemporaines.